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Artículo

4 Abr 2019

Autor:
Jean-Michel Meyer, Reporterre

Guinée : Des banques françaises financent une mine de bauxite; les habitants parlent d’accaparement de terres et de la destruction de leur environnement

« Les banques françaises financent une mine énorme et polluante en Guinée », 4 avril 2019

BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole financent en Guinée l’extension d’une des plus grandes mines de bauxite de la planète. Des ONG dénoncent les atteintes à l’environnement et des habitants réclament réparation...

...[L]’extraction du minerai nécessaire à la production de l’aluminium altère la santé et la sécurité des habitants, détruit l’environnement, réduit la part des terres agricoles des communautés rurales, pollue les rivières et les puits…

Ce n’est pas près de s’arrêter. L’exploitation de la bauxite s’est amplifiée en Guinée à partir de 2015...

Pour honorer ces contrats, la production annuelle du gisement de Sangaredi devait être portée de 13,5 millions à 18,5 millions de tonnes à partir de la fin 2018. Pour trouver les centaines de millions de dollars nécessaires au financement de cette extension, le groupe minier s’est appuyé sur la Société financière internationale (SFI), le bras armé de la Banque mondiale dans le secteur privé, et BNP Paribas, conseiller financier de la CBG...

Pourtant, des ONG ont saisi, le 20 février 2019, Osvaldo Gratacós, le médiateur de la Banque mondiale...« les habitants de 13 communautés, toutes situées dans la concession de la CBG » se disent « victimes d’accaparement de terres, de la destruction de leur environnement et de leurs moyens de subsistance, lesquels constituent de graves violations des droits de l’Homme tels que consacrés par les instruments de droit international ». Les plaignants cherchent « à obtenir la pleine et juste réparation pour tous les dommages et les pertes qu’ils ont subis ». Et ils « demandent un environnement sûr et sécurisé »...

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