abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Esta página no está disponible en Español y está siendo mostrada en French

Artículo

20 Feb 2017

Autor:
Olivier Petitjean, Observatoire des multinationales (France)

Imerys en Agfhanistan : une entreprise française peut-elle s’approvisionner en pleine zone de conflit avec les talibans ?

Ver todas las etiquetas

Une enquête du Monde raconte comment Imerys, firme française spécialisée dans la fourniture de minéraux à l'industrie, a discrètement monté une chaîne d'approvisionnement en talc au Pakistan et en Afghanistan. L'extraction du matériau se fait dans une zone disputée par les talibans et des groupes terroristes, et contribuerait indirectement à leur financement...

Outre les problématiques de financement indirect du terrorisme, l'enquête du Monde pointe les « conditions de travail spartiates » sur les sites d'extraction afghans et dans les usines de traitement du matériau au Pakistan :

« Employés à la journée, ils sont payés 4,50 euros pour dix ou douze heures de travail. L'usine ferme parfois ses portes pendant des semaines, lorsque les approvisionnements cessent....[N]ous [les ouvriers de l'usine] n'avons ni gants ni aucune protection pour notre travail, et rien pour nous soigner en cas d'accident. »...

Imerys a précisé que ses approvisionnements en talc en Afghanistan et au Pakistan...représentant moins de 1% du talc qu’elle vend dans le monde...[Elle] rappelle également que ce choix d’approvisionnement s’est fait dans le respect de la législation nationale et internationale ainsi que de ses propres règles « de transparence, d’éthique et de qualité », et annonce une nouvelle mission d’inspection avec un organisme indépendant.