La technologie moderne est très utile et prometteuse, y compris pour les droits de l'homme. Le développement d'Internet a élargi l'accès au savoir, tandis que les nouvelles plate-formes de médias ont donné aux militants des moyens rapides d'organiser des communautés et de partager des messages à grande échelle. Les technologies émergentes telles que l'intelligence artificielle ont le potentiel de considérablement accroître la disponibilité et la qualité des données qui éclairent les décisions en matière de politiques et de santé au profit de la société. Leurs promoteurs soutiennent que ces technologies créeront de nouvelles opportunités, accroîtront l'efficacité et aideront à maximiser le potentiel humain.

En parallèle, les développements rapides de l'intelligence artificielle, de l'automatisation et de la robotique soulèvent des questions quant à leurs impacts sur les droits de l'homme et l'avenir du travail. L'utilisation de machines pour accroître la productivité risque d'aggraver les inégalités sociales en raison de la pression à la baisse sur les salaires et de la perte d'emplois. La croissance de l'économie collaborative ("gig economy"), facilitée par les nouvelles technologies, a contribué à modifier la nature du travail en augmentant la disponibilité de postes flexibles qui offrent des opportunités à quelques uns mais affecte négativement les moyens de subsistance des autres. Et, en toile de fond, la collecte massive de données peut conduire à des violations du droit à la vie privée et entraver des sociétés libres et équitables.

L'ampleur de ces impacts reste inconnue. Les organisations de défense des droits de l'homme étudient comment garantir que les progrès technologiques profitent à tous, sans aggraver les inégalités pour les populations marginalisées.

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