abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

14 Jul 2015

Auteur:
Center for Development and Environment (CDE), World Trade Institute (WTI), Institute for Business Ethics (IWE)

La Suisse et le négoce des matières premières État des lieux et perspectives

La Suisse est récemment devenue l’une des principales plaques tournantes du négoce des matières premières. Un essor qui s’accompagne d’interrogations concernant la transparence, la réglementation et les risques pour les pays en développement exportateurs. Les preuves se multiplient: le négoce et l’extraction de matières premières ont, certes, des effets bénéfiques, mais aussi nocifs pour les plus pauvres–risques de développement économique peu diversifié, de corruption politique, d’atteintes à l’environnement et aux droits de la personne. Or, il existe un manque flagrant d’études scientifiques sur le rôle des grands hubs comme la Suisse, où s’échangent des biens vitaux (pétrole, métaux, céréales) et où les sociétés d’extraction ont leur siège. Une politique différente pourrait-elle rendre ce secteur plus respectueux du développement durable et profitable pour les deux parties ? Nous exposons ici les enjeux majeurs, les lacunes de connaissances et les questions qui se posent quant au rôle de la Suisse et à sa responsabilité en tant que plateforme centrale de ce négoce. Enfin, nous suggérons quelques voies possibles pour la recherche et la politique. 

Chronologie