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Article

15 Jui 2021

Auteur:
Paul Nantulya, Africa Center for Strategic Studies (USA)

L’Initiative ceinture et route en Afrique : la prolifération de sociétés de sécurité chinoises et la demande de la société civile d’une plus grande transparence et d’une meilleure surveillance

《 Les sociétés de sécurité chinoises suivent le fil de l’Initiative ceinture et route 》06.07.2021

[...] Le gouvernement chinois se repose par conséquent de plus en plus sur les sociétés de sécurité chinoises pour assurer sa sécurité. [...] Le nombre réel de prestataires chinois en Afrique est certainement encore bien plus élevé. Beijing DeWe Security Service et Huaxin Zhong An Security Group emploient 35 000 vacataires dans 50 pays d’Afrique, de l’Asie du Sud, du Moyen-Orient et en Chine. Overseas Security Guardians et China Security Technology Group emploient 62 000 personnes dans les mêmes régions. Au Kenya, DeWe emploie environ 2 000 vacataires de sécurité pour protéger uniquement la ligne de chemin de fer à voie normale de Mombasa à Nairobi et Naivasha, qui a coûté 3,6 milliards de dollars.

[...] La prolifération de sociétés de sécurité étrangères a des implications importantes sur les politiques de l’Afrique, puisque cela sape le rôle des gouvernements en tant que premiers pourvoyeurs de sécurité de leurs pays, et que cela accroît le risque de violations des droits de l’homme. [...]

La demande d’une plus grande transparence et d’une meilleure surveillance des sociétés de sécurité chinoises et étrangères en Afrique vient principalement des acteurs de la société civile. Des groupes de la société civile africaine ont principalement axé leurs revendications sur les industries extractives, là où les investissements des entreprises publiques chinoises et les contrats de sécurité sont particulièrement visibles. Les contentieux stratégiques ont rapidement démontré être un outil puissant permettant une meilleure sensibilisation et plus de transparence autour de la nature opaque des contrats de sécurité. [...]

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