abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

17 Jan 2024

Auteur:
RFI

Des actionnaires demandent à Shell de définir une trajectoire en conformité avec l'accord de Paris

"Des actionnaires de Shell déposent une résolution climat pour des objectifs plus ambitieux", 17 janvier 2023

Cette stratégie peut-elle avoir un impact ? Ces actionnaires représentent moins de 3,5% du capital, mais avec un total de 3 900 milliards d'euros d'actions et avec, dans leur rang, le géant européen de la gestion d'actifs Amundi, leur poids n'est pas non plus insignifiant...

Et ce genre d'initiative est important, souligne Anna Creti, professeure d'Économie à Paris-Dauphine : « Dans la gouvernance des entreprises "Oil and gaz" [pétrogazières, NDLR], il y a quand même cette question des engagements pour la transition. Si ces entreprises veulent continuer à avoir les moyens financiers d’assurer leur futur, elles doivent être cohérentes. La finance a besoin, vice versa, de montrer qu’elle finance la transition. »

Le groupe d’actionnaires n’en est pas à sa première tentative, il a déjà proposé l'an dernier une résolution climat, sans effet. Peu après, Shell était même revenu sur ses objectifs de réduction de production de pétrole. Thierry Bros, professeur à Sciences Po, s'interroge d'ailleurs sur la stratégie des investisseurs, pas la meilleure à ses yeux pour favoriser la transition énergétique : « La solution la plus cohérente serait d’investir dans Shell, de sortir tous les dividendes qu’ils ont et réinvestir, non pas dans Shell, mais dans une société qui fait de l’électricité renouvelable. »

Cela pose la question de la capacité des entreprises pétrogazières à se reconvertir.