abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

26 Oct 2021

Auteur:
Sandrine Gaingne, Agence Ecofin (Suisse)

Le Gabon réintègre l'ITIE afin d'améliorer la transparence de ses industries extractives

"Le Conseil d’administration de l’ITIE confirme l’admission du Gabon", 21 octobre 2021

« En prenant cette décision, le Conseil d’administration de l’ITIE a pris note de l’engagement de votre Gouvernement et du travail préparatoire considérable que le Gabon a accompli pour soumettre sa demande de candidature et commencer à mettre en œuvre l’ITIE. Le Conseil d’administration a reconnu que la mise en œuvre de l’ITIE dans votre pays a le potentiel d’améliorer la transparence et la redevabilité et de soutenir vos objectifs stratégiques en matière d’amélioration de la gestion des finances publiques et du développement durable », a écrit Helen Clark, la présidente du Conseil d'administration de l'ITIE...

Ainsi, la ré-adhésion à cette norme internationale permettra au pays d’améliorer la transparence dans la gestion des revenus tirés de l’exploitation des ressources minières, gazières, et pétrolières. Ce, dans un contexte où le pays essaie de trouver des solutions pour tirer davantage profit de son pétrole, de son gaz et autres ressources naturelles pour réussir sa transition énergétique et la diversification de son économie.

Pour sa réadmission, le Gabon s’est engagé à appliquer la transparence des industries extractives. « Dans un contexte particulier marqué par la double crise sanitaire et économique (…), l’Etat gabonais entend réagir par une amélioration significative de sa gestion publique. Celle-ci passe notamment par un effort accru de transparence de nos revenus et dépenses liées aux ressources extractives que nous exploitons », a indiqué le président Ali Bongo, dans une lettre adressée à l’ITIE...

Le Gabon avait adhéré pour la première fois à l’ITIE, le 14 mai 2004, avant d’être suspendu en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives...Le Gabon devient donc le 56e pays dans le monde et le 27e en Afrique, à mettre en œuvre la norme ITIE.