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Article

12 Jul 2023

Auteur:
Ngoya Ndiaye, Rewmi (Sénégal)

Pour lutter contre l'évasion et les fraudes fiscales, des experts invitent les pays africains à revoir les taxes payées par les multinationales

"Evasion et Fraudes Fiscales : Les pays africains invités à repenser les taxes avec les multinationales", 12 juillet 2023

L’utilisation des paradis fiscaux et les structures facilitant l’évasion fiscale des grandes multinationales, reste très généralisée. Sans réforme des règles fiscales internationales, les Etats devront continuer à faire face aux manœuvres d’évasion fiscale des multinationales. En dehors des dégâts causés par la Covid-19 sur la croissance économique, les flux financiers illicites restent un grand défi pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ils sont ainsi dénommés en raison de leur origine (pratiques d’évasion fiscales des multinationales, crime environnemental de leur utilisation (financement du terrorisme) ou du transfert lui-même (blanchiment d’argent). Leur impact qui est particulièrement désastreux pour les pays en développement, compromet l’engagement international pour le développement durable et sape les intérêts politiques et économiques du pays...

Selon la directrice d’Oxfam Sénégal, Khar Ndiaye, la justice fiscale est un des axes majeurs de leur organisation. « Nous avons fait un dispositif de recherche et de campagne pour la recherche de richesse publique et il faut un nouveau contrat social », dit-elle. Et de poursuivre : « Il est nécessaire pour l’Etat et le secteur privé d’envisager des réformes pour garantir plus de transparence et de redevabilité aux populations. Il est primordial de faire participer les multinationales ».

A l’en croire, il est important que la lutte contre les flux financiers illicites, l’élargissement de l’assiette fiscale et les multiples exonérations puissent être faites. « Ceci pourrait combler le gap que nous avons en matière de financement de nos Etats. C’est pourquoi, nous avons mis ce cadre d’échange pour des recommandations politiques fortes en termes de participation active. Il faut repenser la fiscalité du secteur extractif, et partager les bonnes pratiques », laisse-t-elle entendre...Pour l’inspecteur principal des impôts et domaines...« Notre administration doit se tourner vers une taxation plus équitable des multinationales qui le plus souvent par l’effet des conventions fiscales internationales arrivent à supporter qu’une petite contribution sur l’étendue de leurs activités économiques ».

Un point d’honneur doit être mis sur la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, en améliorant la cohérence des réglementations fiscales internationales avec comme objectif principal de faire collaborer les droits d’imposer de valeur surtout découlant du numérique », martèle-t-il. Il fait noter que les dépenses fiscales consenties aux multinationales, consenties avec une contrepartie d’un investissement attendu, peuvent en réalité occulter un manque à gagner considérable que cet investissement n’a pas su combler.