« Les détaillants tirent les vêtements Boohoo sur les problèmes d’abus de travail » 8 juillet 2020

Next Plc a temporairement cessé de vendre la mode Boohoo et PrettyLittleThing sur son site Web au milieu des préoccupations concernant l’exploitation de la main-d’œuvre.

Boohoo Group Plc « a une affaire à répondre » suite à des rapports selon lesquels les usines fournissant le détaillant en ligne paient les travailleurs moins que le salaire minimum et bafouent les règles de verrouillage des coronavirus, a déclaré le porte-parole de Next, Alistair Mackinnon-Musson...

D’autres détaillants en ligne – notamment Asos Plc et Very Group Ltd. au Royaume-Uni et Zalando SA, un site Web de mode allemand – ont également temporairement suspendu la vente des produits Boohoo. Sarah Thomas, porte-parole de Zalando, a déclaré que ce n’est qu’une fois que « les actions correctives auront été traitées de manière satisfaisante par Boohoo, qu’une conversation pourra être réexaminée pour discuter des relations commerciales entre Zalando et le groupe Boohoo. »

Boohoo n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Lundi, Boohoo a annoncé avoir lancé sa propre enquête et réexaminerait sa chaîne d’approvisionnement à Leicester, en Angleterre, site d’une récente flambée d’infections à coronavirus. Il s’est engagé à résilier immédiatement les contrats avec tout fournisseur qui aurait violé son code de conduite.

Les actions de Boohoo ont plongé cette semaine, craignant qu’elles ne fassent l’objet d’une enquête officielle en vertu de la loi britannique sur l’esclavage moderne. La National Crime Agency du Royaume-Uni a déclaré lundi qu’elle avait visité un certain nombre de locaux commerciaux dans la région de Leicester «pour évaluer les préoccupations concernant l’esclavage moderne et la traite des êtres humains».

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