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Article

15 Fév 2019

Auteur:
Yann Rousseau, Les Echos (France)

Un ancien ouvrier nord-coréen poursuit en justice une entreprise néerlandaise pour avoir bénéficié indirectement de son travail forcé

« Cette nuit en Asie : Quand un « esclave » nord-coréen fait un procès à une entreprise néerlandaise », 15 février 2019

Après plusieurs mois d'instruction, le combat judiciaire d'un ancien ouvrier nord-coréen envoyé en Europe par Pyongyang pour alimenter les caisses du régime de Kim Jong-un pourrait toucher à sa fin. Interrogée par la Deutsche Welle, l'avocate hollandaise de l'ouvrier, qui aurait depuis trouvé asile dans un pays européen, vient d'indiquer que la procédure ouverte contre une entreprise des Pays-Bas pourrait être terminée dans les toutes prochaines semaines.

L'homme...avait travaillé pendant plusieurs mois, en Pologne, dans des conditions très dures, sur l'un des chantiers navals de la société locale Crist S.A. qui fournit des bateaux à une compagnie néerlandaise. C'est ce lien que les avocats du réfugié ont utilisé pour essayer de l'aider à obtenir gain de cause. Ils s'appuient sur une loi hollandaise qui sanctionne les entreprises du pays bénéficiant, même indirectement, de l'exploitation de travailleurs...

Les avocats de l'ouvrier nord-coréen qui a réussi à échapper au système guettent avec impatience l'issue de son combat judiciaire contre un groupe néerlandais car sa démarche pourrait ouvrir la voie à d'autres actions dans d'autres pays de l'Union. « Il pourrait être possible de demander des comptes aux entreprises qui n'ont pas directement eu recours à l'exploitation de travailleurs mais qui en ont néanmoins profité en connaissance de cause », a expliqué, à la Deutsche Welle, Barbara van Straaten, la représentante du réfugié nord-coréen.