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Rapport

30 Sep 2015

Auteur:
Amnesty International

Violations en chaîne : La chaîne d’approvisionnement mondiale en diamants et le cas de la République centrafricaine [Rapport]

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Ce rapport se penche sur la chaîne d’approvisionnement en diamants et examine les atteintes aux droits humains et autres activités illégales ou peu scrupuleuses liées à l’extraction et au commerce de diamants bruts. Il considère dans un premier temps le cas d’un pays producteur en proie au conflit depuis fin 2012 – la République centrafricaine – et suit la chaîne d’approvisionnement depuis ce pays jusqu’aux centres internationaux de négoce de diamants de Doubaï et Anvers...Badica et la Sodiam sont deux des principaux bureaux d’achat qui ont été actifs pendant le conflit...Badica est une société de négoce et d’exportation de diamants installée à Bangui. Sa société sœur belge, Kardiam, a son siège à Anvers...Le Groupe d’experts des Nations unies a indiqué que des diamants issus de zones contrôlées par les groupes de la Séléka dans l’est du pays avaient été achetés par Badica ou pour son compte...Interrogé en avril 2014 par le Groupe d’experts, le directeur général de Badica a affirmé que la compagnie a arrêté d’acheter des diamants...Amnesty International a écrit à Kardiam en juin 2015 pour lui demander ses commentaires sur les allégations concernant Badica et Kardiam. Kardiam a répondu qu’elle et Badica contestaient l’ensemble des affirmations contenues dans le rapport d’octobre 2014 du Groupe d’experts des Nations unies et que Badica avait fourni au Groupe d’experts un contre-rapport prouvant qu’elle exerçait un commerce licite et transparent et démontrant les fautes commises par les experts des Nations unies dans le cadre de leur enquête, ainsi que les erreurs matérielles contenues dans leur rapport83. Une copie de cette lettre figure en annexe de ce rapport...La Sodiam...a poursuivi ses activités tout au long du conflit, achetant des diamants principalement dans l’ouest du pays...Contacté par le Groupe d’experts, le directeur général de la Sodiam a déclaré que sa société avait pour politique de ne pas acheter aux militaires ni aux membres de groupes armés, et qu’elle donnait pour instruction à ses collecteurs d’en faire autant « pour éviter de s’approvisionner indirectement auprès de membres présumés des antibalaka101 ». Le Groupe d’experts a conclu que : « les achats de la Sodiam ont indirectement financé des anti-balaka, mais que la société réduit désormais ce risque en mettant en œuvre les directives relatives au devoir de diligence »...Amnesty International a écrit à la Sodiam...pour lui demander des précisions sur les procédures qu’elle a dit au Groupe d’experts mettre en œuvre pour éviter ces achats...[La réponse de Sodiam est annexée à ce rapport].

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