Devant l’auditoire constitué des journalistes de plusieurs maisons de presse, des représentants des ONG des droits de l’homme, des victimes des démolitions de Kawama et des membres du Conseil des victimes, AFREWATCH a tenu un point de presse pour informer l’opinion tant nationale qu’internationale des faiblesses qui ont émaillé le déroulement des audiences depuis le 11/11/2014 au premier degré (le Tribunal de Paix de Kipushi) et de la reprise des audiences au second degré à partir de ce 07/12/2015 (le Tribunal de Grande Instance de Kipushi). En effet, ce point de presse a tourné autour du procès opposant l’entreprise CMSK à Monsieur Mamadou Mbombola et consorts (représentants des victimes des démolitions de Kawama)...Depuis les opérations des démolitions des maisons et de destructions des biens meubles des communautés de Kawama à coté du coup de vie devenu très cher, les victimes sont entrain de passer des moments vie très difficiles et déplorables sans assistance matérielle aucune. En effet, les enfants ne vont plus à l’école, les paysans ne cultivent plus, certains membres de la communauté passent nuit presque à la belle étoile faute de moyens, certains autres sont déjà décédés des maladies, des malnutritions et de désespoir en attendant les résultats du procès...Les victimes dénoncent par conséquent les multiples pressions exercées sur le système judiciaire et l’absence d’implication de l’Etat faire dire la loi aux fins d’un procès équitable, ce qui est du droit de chaque citoyen...Enfin de compte, les victimes réclament également l’indépendance du pouvoir judiciaire pour un procès équitable dans cette affaire ayant pris tout le temps nécessaire de la vie de ces communautés.