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文章

2023年3月16日

作者:
Fatou Ndiaye, Sud Quotidien (Sénégal)

Sénégal: Selon la société civile, les populations ne bénéficient pas, comme il se doit, des richesses tirées de l’exploitation des ressources naturelles

"Collectivités locales et populations laissées en rade : le Forum civil liste les tares de l’exploitation des ressources extractives", 13 mars 2023

Les populations ne bénéficient pas, comme il se doit, des richesses tirées de l’exploitation des ressources naturelles. Le Forum civil en a fait le constat, pour le regretter... [Le coordonnateur du Forum civil], Birahim Seck, est revenu sur les conséquences néfastes de ces manquements du secteur envers la population. «La gouvernance du secteur extractif au Sénégal pose énormément de problèmes», note-t-il...ajoute-t-il, «la Constitution dispose que les ressources naturelles appartiennent au peuple».

Dans le cadre de la production pétrolière et gazière en perspective au Sénégal, Birahim Seck rappelle aussi qu’«il y a des craintes majeurs à Saint-Louis où les pêcheurs rapportent des impacts négatifs de l’exploitation gazière sur leurs activités, du fait de l’implantation de la plateforme de BP à Ndiatara».

La région de Thiès est aussi dans cette impasse, du fait de l’exploitation minière dans les zones de Mboro, Darou Khoudoss, Taïba et Ngoundiane, constate Birahim Seck.

A côté de ses impacts socioéconomiques, le Forum civil signale aussi que les Collectivités locales ne reçoivent pas les fonds inhérents à l’exercice d’une activité dans leurs localités. Entre des fonds qui ne sont pas alimentés et l’absence de Plan de développement social, elles deviennent les parents pauvres du secteur.

Selon Birahim Seck, l’Etat doit plusieurs milliards aux Collectivités locales. Il est d’avis que, «les bénéficiaires n’ont pas fait le travail de plaidoyer nécessaire auprès du gouvernement pour rentrer dans leurs fonds»...

Dans le secteur, «l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) se positionne comme un agent de communication des entreprises qui exploitent les ressources naturelles au Sénégal, plutôt que d’être des agents de l’État qui défendent les intérêts des communautés»,  juge Birahim Seck.

Le manque à gagner des communautés est aussi mis en exergue par le consultant Elimane Pouye. Il explique ainsi que les contrats d’exploitation durent entre 20 et 50 ans. Durant la phase d’étude et de développement, ces compagnies impliquées dans l’activité sont exonérées d’impôts...

Les autres inquiétudes qu’il souligne également sont relatives au Fonds d’appui au secteur minier...Pour ce fonds...le justificatif est seulement un rapport qui n’est ni publiable...Le manque à gagner des communautés se lit aussi, à son avis, sur le Fonds d’appui aux Collectivités locales dont les populations à la base sont écartées des activités à mener. Pis, il n’y a pas d’encadrement sur la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE)...