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Article

4 Jul 2012

Author:
Eva Lacoste, Pambazuka

Enquête : Areva en Afrique ou la loi de la jungle

...au Gabon...La population cohabite toujours avec les effets radioactifs de l’uranium, par inhalation de l’air, absorption d’eau et d’aliments, et dans de nombreux logements construits avec des remblais provenant de l’ancienne mine. Deux millions de tonnes de déchets radioactifs ont été déversés dans les cours d’eau...pour l’ancienne colonie française [Niger], c’est une véritable catastrophe environnementale, sanitaire et sociale. Accumulation des déchets, pollution des sols, de l’air et de l’eau...C’est aussi l’épuisement des nappes aquifères...Le groupe Areva symbolise à lui seul le poids des réseaux de la Françafrique qui ont toujours su saborder les dynamiques démocratiques africaines...Le mythe de l’indépendance énergétique française a un prix. Et ce prix est celui payé par les populations, spoliées de leurs terres, atteintes dans leur santé, leur environnement, leur espoir dans un devenir meilleur...Le radon, gaz radioactif libéré lors de l’extraction, touche la santé des mineurs et des habitants autour des sites...En Centrafrique, le projet d’exploitation de la mine de Bakouma...est gelé. Tout comme celui de Namibie...