La conférence conclut que des réformes audacieuses en matière des terres sont nécessaires pour l'Afrique
La conférence sur les politiques foncières conclut aujourd’hui que les questions foncières ne devraient plus être considérées comme un sujet politiquement sensible, jusqu’au point que les États restent inertes et manquent des occasions de faire bon usage du facteur indispensable de la production au profit de leurs populations. À l'issue de la réunion de quatre jours sur les politiques foncières en Afrique, les 400 délégués africains issus du gouvernement, secteur privé, milieu universitaire de la société civile, et des dirigeants locaux, ont annoncé que de nouvelles mesures audacieuses doivent être prises par les gouvernements en collaboration avec la société civile et le secteur privé pour que l'utilisation des terres soient profitable à l'État, aux investisseurs et groupes défavorisés tels que les populations autochtones, les femmes et les jeunes...James Opio-Omondi, personne focale de l’Initiative sur les politiques foncières à la BAD. M. Opio-Omondi insiste sur la nécessité de renforcer le plaidoyer pour des politiques foncières inclusives en Afrique et demande à la société civile, parlementaires, chefs traditionnels de retourner dans leurs pays respectifs et de pousser pour que le foncier soit au centre de nos stratégies nationales de développement...Un point majeur de la Conférence inaugurale sur les politiques foncières en Afrique a été le lancement des Lignes directrices de l'Initiative sur les investissements fonciers à grande échelle en Afrique. C’est un modèle de stratégie et processus pour aider les gouvernements africains à trouver un équilibre entre les intérêts économiques sur l'aménagement du territoire, l'État, les communautés et l’environnement.