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Article

31 Jan 2017

Author:
EL Hadji B. Doumbia, MaliActu.net (Mali)

Mali: Exploitation minière: Des miettes pour les Maliens

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Notre pays est le troisième producteur du métal jaune en Afrique, mais il figure parmi les plus pauvres au monde. De nos jours, l’exploitation de l’or a largement dépassé celle du coton dans le PIB national. Malgré cet état de fait, le Mali bénéficie très peu de la manne aurifère...Le secteur minier est déconnecté de l’économie nationale qu’il n’alimente que très peu. Selon la Banque mondiale, les données macro-économiques ont moins d’importance car le secteur minier est le plus isolé de l’économie malienne. En clair, le Mali ne profite pas de l’actuelle ruée vers l’or. Pour le FMI, l’impact direct sur la réduction de la pauvreté et les revenus nationaux est limité parce que la nature enclavée du secteur exige des technologies avancées. En plus, la hausse des prix internationaux de l’or stimule les recettes fiscales et accélère les capacités d’exploration et d’exploitation du secteur minier, mais les effets économiques directs sur la main-d’œuvre et les intrants sont relativement modestes. L’or n’a ainsi aucun effet direct sur l’industrie malienne...Les raisons de l’isolement sectoriel de l’or sont de deux ordres. La première est inhérente au secteur minier peu consommateur de main d’oeuvre au Mali...les mines emploient officiellement 12.000 personnes, soit à peine un dixième du nombre de salariés que comprend le secteur formel...moins de 3.000 personnes suffisent à exploiter les deux principales mines du pays, Sadiola et Morila. Une jeune mine comme Loulo a créé 1 100 emplois. Ces données comprennent les expatriés même si plus de neuf emplois sur dix sont occupés par des Maliens. La seconde est inhérente aux difficultés structurelles de l’économie malienne...La corruption au Mali est systémique...Le secteur minier semble directement être concerné par la corruption tant dans l’attribution des titres miniers que pour la négociation des conditions d’exploitation.