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16 Apr 2019

Author:
RFI

RDC: un scandale d'exploitation illégale de bois impliquerait «Tangofor»

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Selon l'ONG britannique Global Witness, le général Gabriel Amisi, surnommé « Tangofor », aurait commercialisé illégalement des permis d'exploitation forestière en RDC. Le chef d'état-major adjoint...sanctionné par les États-Unis et l'Union européenne pour des atteintes aux droits humains, se serait servi de son influence pour acquérir des permis forestiers. Des permis confisqués par le ministère de l'Environnement puis réattribués dans l'urgence durant la seconde moitié de l'année 2018 à la société de l'épouse du général Amisi...Ces dernières années, le ministère de l'Environnement a procédé à de nombreuses réquisitions de concessions forestières en République démocratique du Congo, avant de les réattribuer à d'autres sociétés. Parmi celles-ci, Maniema Union Deux, détenue par la famille du général Gabriel Amisi...

« Le général Amisi a pu obtenir plusieurs concessions forestières attribuées à une société détenue par la femme et les enfants de monsieur Amisi. Plusieurs de ses enfants étaient trop jeunes pour gérer. Alors les enfants mineurs étaient représentés par monsieur Amisi », explique Jean-Luc Blakey...[de] Global Witness...Cette société a bénéficié de onze attributions entre juin 2018 et janvier 2019......une partie de ces concessions a été cédée alors que la rétrocession à l'État n'était pas encore réalisée officiellement...Global Witness estime que la société Maniema Union Deux a réussi à obtenir et revendre des permis en un temps record, alors que l'obtention de nouveaux permis était alors illégale.

Car entre-temps, la société a changé de mains, la famille du général Amisi la revendant à un ressortissant chinois, Lei Hua Zhang. « Deux semaines après que les concessions ont été attribuées à Maniema Union Deux, toutes les parts de la société étaient vendues à Lei Hua Zhang, commerçant chinois, qui est aussi le directeur de Wan Peng International. Alors Maniema Union Deux n’était pas acheté par la grande société chinoise, mais par son directeur lui-même, à son nom », poursuit Jean-Luc Blakey de Global Witness...Mais Global Witness estime que l'homme d'affaires chinois couvre les intérêts de la famille Amisi. « Oui, c’est vrai. Ils ne sont plus propriétaires. Mais nous, on a vu les documents qui étaient signés plusieurs mois après la vente des parts de Maniema Union Deux qui a été signée par la femme de monsieur Amisi en tant que directeur de la société. Donc même si les parts sociales sont vendues, il y a toujours la femme du général qui s’implique dans les affaires de la société  », conclut Jean-Luc Blakey...les avocats du général Amisi disent préparer une réponse à ces accusations. 

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