abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Le contenu est également disponible dans les langues suivantes: English

Article

1 Mar 2022

Auteur:
Holly McKenzie-Sutter, Global News (Canada),
Auteur:
// Radio-Canada avec CBC News

Canada : L'Ontario dévoile une loi instaurant un salaire minimum pour les travailleurs des plateformes de l'économie à la demande

"Les travailleurs d’Uber et autres apps auront droit au salaire minimum en Ontario", 28 février 2022

Le gouvernement Ford doit présenter, lundi, un projet de loi visant à garantir que les travailleurs à la demande puissent toucher le salaire minimum et garder leurs pourboires.

Pour le ministre ontarien du Travail, Monte McNaughton, l'objectif est de rehausser les conditions de vie et la paie de milliers de travailleurs.

Selon lui, certains des Ontariens travaillant comme chauffeurs ou livreurs pour des applications comme Uber ou Lyft gagnent à peine l'équivalent de 3 $ à 4 $ l'heure actuellement.

Le salaire minimum est de 15 $ l'heure depuis le 1er janvier en Ontario.

Selon la réforme proposée, les travailleurs à la demande toucheraient eux aussi ce taux horaire, mais seulement pour le temps pris par une course, pas pour le temps d'attente entre les commandes, par exemple.

Le ministre ajoute qu'en vertu du projet de loi, les compagnies devront faire preuve de plus de transparence sur la façon dont fonctionne l'algorithme de leur plateforme numérique. Certains travailleurs ne comprennent pas pourquoi ils ont gagné 1500 $ durant une semaine, puis seulement 500 $ la semaine suivante pour les mêmes heures de travail, dit-il.

Par ailleurs, tout litige devrait être traité dans la province...

En vertu du projet de loi du gouvernement, les travailleurs à la demande n'auraient toujours pas le statut d'employés, toutefois.