Aujourd’hui la ville de Fria est au bord d’une catastrophe sociale, économique et humanitaire en cause : la grève déclenchée par le collège syndical le 4 Avril...Les responsables de Rusal en Guinée connaissant que l’usine de Friguia tourne à perte [cherchent] à attirer l’attention des syndicalistes, travailleurs et autorités à tous les niveaux...que l’usine vit de subvention de Rusal mère, le moment est mal indiqué de demander une quelconque augmentation de salaire car l’usine est menacée...le tribunal de travail de Mafanco a jugé la grève illégale et a demandé en conséquence au collège syndical d’arrêter toutes formes de protestations à fin de sauver l’usine et protéger les 120 mille habitants de Fria qui vivent grâce à cette unité industrielle...si l’on doit parler de sacrifice c’est d’abord les habitants de Fria qui ont perdu leurs activités quotidiennes rémunératrices...Elles sont confrontées aujourd’hui à cause de cette grève à des délestages et coupure d’eau...Fria est l’une des rares villes du pays à bénéficier gratuitement d’eau et d’électricité [fournies par Rusal]...[qui] débloque chaque année une enveloppe d’une dizaine de millions USD (pour assurer l'approvisionnement]...[Fait aussi référence à Rio Tinto et BHP Billiton].