abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

20 Sep 2016

Auteur:
Chérif Faye, Sud Quotidien (Sénégal)

Impacts de la centrale électrique à charbon dite de Sendou - Les populations de Bargny rejettent le projet

Voir tous les tags

Le projet de la centrale thermique de 125 MW dite de Sendou n’est toujours pas le bienvenu dans la commune de Bargny. Les populations ont rejeté en bloc les propositions formulées dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et ont démonté les arguments contenus dans le plan de gestion environnementale et sociale du projet présenté par les agents de la Compagnie d’électricité du Sénégal (CES)...

Daouda Guèye, directeur exécutif de Bargny Coast Waterkeeper, rappelant que «70% de l’économie de Bargny dépend de la mer», a signalé que le projet de la centrale est une menace pour les populations, au moment où il existe déjà un projet de reconstitution biologique qui a permis de régénérer des espèces rares comme le «thiof»...

Alioune Ndoye, notable, a signalé l’inexactitude des chiffres utilisés pour spécifier la distance entre la centrale et les habitations...Cheikh Fadel Wade, coordonnateur des communautés affectées par la centrale, embouche la même trompette. «Les populations de Bargny rejettent tous ce projet. Nous ne le récusons pas sans raison. Nous nous soucions de notre environnement et de notre sécurité. Nous ne voulons pas qu’ils en rajoutent. Nous avons peur pour notre santé», déclare-t-il. Ibrahima Diagne, président de l’association culturelle et environnementale Takkom Jerry...a réitéré sa position récalcitrante contre ledit projet. «Nous déplorons la nature de ce projet. La centrale n’est pas légale car elle n’est pas conforme à la loi n°2001-01 du 15 janvier 2001 portant Code de l’environnement, ni aux règlements en vigueur dans notre pays. Les auteurs du projet sont dans une délinquance absolue. Ce que les populations de Bargny déplorent», dit-il...

Selon Cheikh Fadel Wade, une plainte avait été servie à la Banque africaine de développement (BAD)...[qui l'a jugé recevable]...«...nous avons reçu un expert [de la BAD] qui est venu récemment échanger avec noust»...la BAD a violé ses textes dans son mode de financement. «La banque ne doit pas financer des projets qui impactent négativement sur l’économie des populations. Or, il y a plus de 1000 femmes qui sont impactées par le projet qui est implanté sur leur périmètre d’exploitation et de transformation des produits halieutiques sis à Khelcom.»

Chronologie