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10 Fév 2020

Auteur:
Global Witness

le des banques françaises dans la destruction des forêts mondiales

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Alors que la crise climatique prend toujours plus d’importance dans l’actualité, les banques reconnaissent que l’agro-industrie en tant que secteur pose des risques d’ordre environnemental, social et de gouvernance (ESG) – surtout en matière de déforestation. Les trois banques françaises exposées dans cette étude ont toutes mis en place des politiques ou des engagements relatifs aux matières premières agricoles qui risquent de générer une déforestation...

La loi sur le devoir de vigilance...contraint les entreprises françaises d’une certaine taille à identifier, atténuer et prévenir les violations des droits humains et les dommages environnementaux dans leurs chaînes d’approvisionnement et leurs activités de financements. Ces entreprises sont tenues de rendre compte, chaque année, des risques en question ainsi que des mesures mises en place pour les atténuer.

Fondamentalement, les banques françaises font partie des entreprises couvertes par cette loi...Depuis l’adoption de cette loi, les trois banques françaises examinées [BNP Paribas, Crédit Agricole et Natixis] n’ont toujours pas rendu compte publiquement, dans leurs  « plans de vigilance » annuels, des risques identifiés spécifiquement posés par des entreprises exposées, impliquées dans ou liées à la déforestation et aux violations des droits humains associés...

Les stratégies de financement des banques françaises mises en évidence dans ce rapport adoptent une vision à court terme. Il est urgent que les banques françaises améliorent leurs politiques ainsi que la qualité des contrôles auxquels elles soumettent leur prestation de services, de financements et d’investissements pour veiller à ne pas financer la déforestation...

[L'article contient les déclarations de BNP Paribas, Crédit Agricole et Natixis]