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Article

4 Mar 2018

Auteur:
Hubert Leclercq, La Libre Afrique (Belgique)

RDC : Kabila a-t-il « oublié » de signer le nouveau code minier ?

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La révision du code du minier de 2002 a été votée par l’Assemblée nationale et le Sénat début février. Il ne manque désormais plus que la signature du président hors mandat Joseph Kabila pour qu’il soit effectif...Un nouveau texte qui est nettement moins favorable aux miniers. « Les temps ont changé, explique un proche collaborateur de Martin Kabwelulu. En 2002, notre pays sortait péniblement de longues années guerre. Il a fallu que nous déroulions le tapis rouge pour que les miniers reviennent et osent investir. Les législateurs de l’époque ont donc fait la part belle aux investisseurs. Maintenant, ça suffit. Ils se sont assez enrichis sur le dos du pays, il faut que le Congo s’y retrouve. Il faut que le pays retire les dividendes de ses richesses naturelles. »...Une lecture qui est loin de faire l’unanimité du côté des miniers qui se sentent trahis par ce nouveau code minier. « Il faut savoir dans quelles conditions ils travaillent. L’Etat n’investit pas un franc dans les infrastructures. L’électricité fait défaut. Les miniers qui s’en sortent sont ceux qui ont investi beaucoup », explique un professionnel congolais du secteur. « Ou alors ceux qui n’investissent pas un sou et qui se contentent d’envoyer des creuseurs et qui achètent leur production à vil prix. Généralement, ce sont les Chinois qui agissent ainsi et, eux, on les entend peu par rapport au nouveau texte. Ils sont de toute façon en dehors des normes et des radars », poursuit-il. Les principaux patrons des mines (Randgold, CMOC International, Glencore, Anglo Gold Ashanti, Invanhoe Mines, Zijin Mining group, MMG Limited) ont écrit au président Kabila pour dire, en mots choisis, tout le mal qu’ils pensent de ce nouveau code...Le fait que le président hors mandat n’ait pas encore promulgué le texte, leur laisse un espoir, malgré les déclarations du ministre des mines mais cet espoir est mince comme nous l’explique un homme d’affaires impliqué dans ce dossier : « Ils ont sollicité ce rendez-vous en espérant que le Congo fera marche arrière sur le nouveau code minier. A mon avis, il va les envoyer paître pour préparer le terrain à de nouveaux partenariats plus avantageux ».

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