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12 Déc 2017

Auteur:
Amine Ater, La Tribune Afrique

RDC : le torchon brûle entre le gouvernement et les opérateurs miniers

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La réforme en cours du Code minier...fait grincer des dents du côté des opérateurs présents dans le pays. La Chambre basse du parlement congolais planche actuellement sur une réforme du code minier qui, selon les opérateurs, pourrait notamment « porter un coup dur » aux investissements dans le segment d'extraction du cuivre...l'Assemblée nationale a approuvé le 8 décembre dernier un projet de loi visant une revue à la hausse des impôts et redevances imposés aux opérateurs miniers...Les parlementaires congolais comptent aussi accroître la part minimale que les investisseurs congolais détiennent dans le capital des grandes mines en exploitation en RDC. L'objectif est de fixer la participation minimale à 10% du tour de table des mines. Un projet de réforme qui a poussé les opérateurs miniers à adopter un front commun, en témoigne le communiqué signé par plusieurs groupes dont Glencore et Randgold Resources...Ce regroupement de circonstance ne cache pas ses intentions à l'encontre du projet de loi allant jusqu'à menacer l'Exécutif de se retirer du pays, si le Code en discussion est approuvé par le palais présidentiel. « Ce cœur même de l'économie de la RDC est maintenant sérieusement menacé alors qu'il devrait être protégé, supervisé et renforcé. Cela causerait la mort certaine d'une jeune industrie qui contribue aux réalisations de l'économie nationale », menace le communiqué. De l'autre côté, le gouvernement congolais et une partie de la société civile contestent les modèles financiers des groupes miniers et jugent les redevances de 3,5% sur les métaux précieux proposées par les opérateurs inférieurs à celles de pays concurrents, notamment la Zambie voisine.

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