20 ANS
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[A l'occasion de son 20e anniversaire, l'association Sherpa a produit une vidéo sur les multinationales en zones de conflits qui se concentre notamment sur l'affaire Lafarge en Syrie dans la quelle l'entreprise est accusée d’avoir été complice de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et de financement d’une entreprise terroriste.]
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a demandé le renvoi devant le tribunal correctionnel de la société Lafarge et de neuf individus pour financement de groupes terroristes, lié à leurs actions en Syrie entre 2013 et 2014. Cette demande est fondée sur des violations d'embargos internationaux interdisant tout soutien financier aux entités terroristes telles que l'État islamique (EI) et le Front Al-Nosra.
"La Cour de cassation a validé ce mardi la mise en examen du groupe Lafarge, désormais filiale du groupe Holcim, pour "complicité de crimes contre l'humanité" pour ses activités en Syrie jusqu'en 2014."
"...[L]a Cour de cassation a validé la mise en examen de Lafarge pour complicité de crimes contre l’humanité. Elle a toutefois annulé celle pour mise en danger de la vie d’autrui..."
Selon une source proche de l'AFP, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les activités du groupe Lafarge en Syrie ont clôturé la partie portant sur les suspicions de financement du terrorisme.
"La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé...la mise en examen de Lafarge pour complicité de crimes contre l’humanité..."
"Nouveau revers judiciaire pour Lafarge: la cour d'appel de Paris a confirmé mercredi l'inculpation pour "complicité de crimes contre l'humanité" concernant ses activités jusqu'en 2014 en Syrie, à la satisfaction des parties civiles."
"La cour d'appel de Paris rendra le 18 mai sa décision sur la validité de la mise en examen pour «complicité de crimes contre l'humanité» du groupe cimentier français Lafarge pour ses activités jusqu'en 2014 en Syrie..."
"Le cimentier est soupçonné d’avoir versé près de 13 millions d’euros à des groupes terroristes et à des intermédiaires afin de maintenir l’activité de son site en Syrie alors que le pays s’enfonçait dans la guerre."