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26 Mar 2018

Auteur:
Jeune Afrique

Niger : affrontements entre forces de l’ordre et manifestants contre la loi de finances

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...les manifestants ont une nouvelle fois tenté de se rassembler pour protester contre la loi de finances 2018. Les autorités de Niamey avaient interdit la manifestation la veille, pour « des raisons évidentes de sécurité »...les organisateurs de la contestation ont dénoncé « le caractère fallacieux et spécieux » des raisons avancées pour justifier l’interdiction. Ils ont ainsi « lancé un appel pressant à tous les citoyens et les citoyennes » à « sortir massivement dimanche » pour « exprimer de manière pacifique leur refus d’obtempérer à une interdiction illégale de manifester ». Les échauffourées ont débuté lorsque la police a dispersé des groupes de manifestants...Aux tirs de grenades lacrymogènes de la police, les manifestants ont répondu par des jets de pierres...Plusieurs manifestants ont été interpellés par la police...Moussa Tchangari, Ali Idrissa et Nouhou Arzika, trois des principales figures de la société civile ont notamment été arrêtés...Depuis octobre 2017 et la préparation du budget 2018, un collectif de la société civile et l’opposition politique organisent régulièrement des manifestations à Niamey et dans les grandes villes du pays pour demander « l’abrogation » de la loi de finances. Les protestataires reprochent au gouvernement d’avoir créé de nouvelles taxes et de nouveaux impôts qui vont « presser le peuple », et surtout d’avoir « accordé des cadeaux fiscaux d’une vingtaine de milliards de francs CFA (une trentaine de millions d’euros) » aux compagnies de téléphonie...Le ministre des Finances, Hassoumi Massaoudou, avait affirmé fin février que, contrairement à ce qu’avancent ses détracteurs, le budget 2018 ne contient « pratiquement aucune mesure » affectant « les campagnes », où vivent 80 % des 20 millions de Nigériens, en majorité pauvres.

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