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7 Mai 2018

Auteur:
Marie-Pierre Olphand, RFI

Niger: procédure au point mort pour les leaders de la société civile arrêtés

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Au Niger, la pression sur la société civile s'accentue. Les militants de l'ONG Alternative Espace Citoyens, n'ont pas pu se rassembler, dimanche 6 mai, dans leurs locaux, à Niamey. Interdiction de se réunir, mais aussi des arrestations. Le leader de l'organisation Moussa Tchangari fait partie des responsables de la société civile arrêtés. Certains sont sous les barreaux, depuis un mois et demi, chacun dans une prison différente, à l'intérieur du Niger. Leurs avocats dénoncent une instruction au point mort. On compte aujourd'hui huit responsables de la société civile nigérienne derrière les barreaux, dans les prisons...Parmi les différents chefs d’inculpation figurent « organisation et participation à une manifestation interdite », « complicité de destruction de biens publics et privés » ou encore « appel à un mouvement insurrectionnel ». Leurs proches dénoncent des arrestations politiques, leurs avocats s'étonnent, eux, de la lenteur de la procédure. « Nous sommes toujours à la case départ. Il n’y a pas d’instruction, à ce jour. A notre connaissance, il n’y a aucun acte d’instruction », a souligné Maître Boudal Efferd Mouloud, un des avocats du collectif chargé de défendre ces leaders de la société civile. Les avocats ont demandé, il y a un mois, le dessaisissement du juge d'instruction. Une demande restée sans suite, pour l’instant. Maître Boudal Efferd Mouloud dénonce, par ailleurs, le sort réservé à Ali Idrissa, président du Rotab (Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire), emprisonné à Filingué. Il a pu lui rendre visite ce week-end. Ali Idrissa voit son état de santé se dégrader de jour en jour. Il souffre doublement parce qu’il y a une indifférence totale par rapport à son état. Il y a une sorte d’aveu d’impuissance matérielle des services médicaux locaux qui ont prescrit son déplacement sur Niamey pour des examens.

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