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Article

4 Nov 2021

Auteur:
Antonella Francini, RFI

COP26: Amérique centrale, Mexique et Caraïbes réclament le respect des engagements

En Amérique centrale, les effets du réchauffement climatique sont très nombreux. La région, le Mexique et les Caraïbes comptent parmi les zones du monde les plus affectées par le dérèglement climatique. Selon les États-Unis, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua comptent parmi les onze pays les plus à risque de subir des catastrophes naturelles et les moins aptes à s’y adapter...

Parmi les effets les plus violents, il y a les sécheresses comme le phénomène du Niño qui apporte des vagues de chaleur cycliques venues du Pacifique...

Mais les phénomènes les plus dévastateurs sont les ouragans de plus en plus fréquents et violents qui détruisent les infrastructures et les récoltes. Depuis vingt ans, la région a été touchée par 17 ouragans par an en moyenne et 23 ont atteint l’intensité maximale sur l’échelle de Saffir Siphon. Les pays les plus touchés sont Cuba, le Mexique et Haïti. Ce dernier ne s’est d’ailleurs toujours pas remis de l’ouragan Matthew qui l’a ravagé en 2016...

Pour des pays qui souffrent déjà d’une instabilité économique et parfois politique, la charge de ces catastrophes est encore plus lourde à porter. Ces changements climatiques et les catastrophes naturelles viennent s’ajouter à la pauvreté et à la violence, des facteurs qui sont à l’origine de l’exil massif des populations vers les États-Unis...

Et les coûts du dérèglement sont très élevés. L’ONU estime que ces dernières années seulement, les ouragans ont coûté 40 milliards de dollars à l’Amérique centrale et aux Caraïbes. C’est sans compter les inondations, les ravalements de terrain ou les incendies de forêt.

Ces dépenses forcent les pays à s’endetter alors que de façon générale, les pays centraméricains sont très peu polluants par rapport aux grandes puissances. Ils ne représentent que 0,50% des émissions (170 Mt CO2). C’est une « injustice » que la ministre de l’Environnement du Costa Rica, Andrea Meza, va aborder à la COP26. Le pays est le champion mondial du climat avec quasiment 100% d’énergie renouvelable mais il fait partie des plus touchés par le dérèglement climatique...

Il demande que la limite de 1,5 degré de réchauffement décidée lors de l’Accord de Paris soit respectée. Un chiffre que certaines grandes puissances commencent à questionner. Le Costa Rica demande également que 30% des terres et des océans soient protégés pour absorber du carbone et régénérer la biodiversité. Les pays unis vont également rappeler que les pays riches s’étaient engagés il y a dix ans à verser 100 milliards de dollars par an aux pays pauvres touchés par le dérèglement. Une promesse que le G20 n’a pas tenue pour l’instant.

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