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2 Nov 2021

Auteur:
RFI

COP26: plus de 80 pays s'engagent à réduire les émissions de méthane de 30% d'ici 2030

« Le méthane (CH4) est l'un des gaz que nous pouvons réduire le plus vite » et le réduire « ralentirait immédiatement le réchauffement » climatique, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ce mardi lors de la COP26 à Glasgow. Elle a également rappelé que ce gaz est responsable d’ « environ 30% » du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle.

Cela fait depuis la mi-septembre que l’UE et les américains travaillent sur cet accord de réduction des émissions de méthanes. Et depuis, de nombreux pays se sont ajoutés à l’effort comme le Canada, la Corée du Sud, le Vietnam, la Colombie ou l'Argentine. Au total, les signataires représentent 70% du PIB mondial, assure Joe Biden...

Le méthane, moins connu que le CO2 (dioxyde de carbone), est principalement émis par l’activité humaine, notamment l'agriculture et l'élevage, les combustibles fossiles et les déchets. Mais son impact sur le réchauffement climatique est près de 29 fois plus important par kilogramme que celui du CO2 sur un horizon de cent ans, et environ 82 fois sur une période de 20 ans.

Réduire son émission est donc une « opportunité importante (…) d’aider à combler l'écart entre les trajectoires actuelles et celles compatibles avec un réchauffement de +1,5°C ou 2°C », a rappelé la semaine dernière le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) sur les émissions.

Réduire l'émission de méthane serait par ailleurs relativement simple selon Philippe Ciais, chercheur au CNRS. La technologie existe pour détecter et réduire les fuites sur les pipelines ou capter le gaz s'échappant des mines de charbon par exemple. Autre piste : une alimentation plus digeste dans les élevages et améliorer la gestion des déchets. 

Une réduction drastique de l’émission de méthane aurait de puissants impacts pour atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris. À elle seule, cette réduction pourrait permettre d’atteindre l’objectif fixé à Paris : maintenir le réchauffement en dessous de +2 degrés. Si on arrive à réduire assez rapidement les émissions de méthane, on gagne vraiment sur l'effet de serre donc la montée du dérèglement climatique dans les prochaines décennies [...] L'important dans cet accord, c'est la dynamique d'entraînement

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