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2 Nov 2021

Auteur:
RFI

COP26 : plus de cent dirigeants s'engagent à stopper la déforestation d'ici à 2030

L'accord prévoit de mettre un terme à la déforestation et même d'inverser le processus d'ici à 2030. Car les forêts, véritables poumons de la planète capables d'absorber une partie du CO2 libéré chaque année, subissent, elles aussi, l'activité humaine. « L'équivalent de 27 terrains de football de forêt est perdu chaque minute », estime ainsi le Premier ministre Boris Johnson...

Les États signataires s'engagent donc dans une série de mesures politiques et économiques en faveur notamment de la restauration des terres dégradées, la lutte contre les feux de forêt ou encore le soutien aux populations locales. Et pour financer ces mesures dans les pays pauvres, plus de 12 milliards de dollars de fonds publics seront mobilisés sur quatre ans. Au total 12 pays développés ont annoncé leur contribution financièrement dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, la Corée, le Japon ou encore les États-Unis et le Canada.

Mais cet accord est un blanc-seing pour continuer à la déforestation, selon le porte-parole de Greenpeace France Clément Sénéchal...

Le secteur privé promet également de mettre sur la table plus de 7 milliards de dollars. Et les patrons de plus de 30 institutions financières comme Aviva ou Axa vont de leur côté s'engager à ne plus investir dans les activités liées à la déforestation...

Parmi les pays signataires, le Congo, la RDC et le Cameroun, le Brésil ou encore l'Indonésie, sur lesquels s'étendent les plus grandes forêts tropicales au monde. Et qui sont souvent critiqués pour la surexploitation de cette ressource ou leur manque d'engagements en faveur du climat...

Ce nouvel engagement fait écho à la « Déclaration de New York sur les forêts » de 2014, quand de nombreux pays s'étaient engagés à diviser par deux la déforestation en 2020 et d'y mettre fin en 2030. Mais pour des ONG comme Greenpeace, l'objectif de 2030 est beaucoup trop loin dans le temps et donne ainsi le feu vert à « une décennie supplémentaire de déforestation ».

À la tribune, Ali Bongo, le président du Gabon, se montre critique. Selon lui, l'exploitation des forêts tropicales doit avant tout plus profiter aux pays producteurs pour que celles-ci soient mieux protéger : « La communauté internationale a systématiquement déconsidéré cet écosystème primordial. Quand une grume [un tronc brut ndlr] quitte le continent, nous recevons moins de 10% de sa valeur potentielle et créons seulement 10% des emplois possibles. Si nous voulons que nos forêts survivent, elles doivent nous rapporter ». La forêt tropicale recouvre près de 90% de la surface du Gabon. Depuis 2009 et la COP15 à Copenhague, le président l’assure, elle a absorbé plus d’un milliard de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

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